jeudi 31 mars 2011

À tout les reproducteurs de services, désabusés d'un mode de vie banal....

Il y a longtemps de cela,  j'étais un reproducteurs de services/ fonctionnaire-fonctionnel par besoin et non par plaisir (Ben quoi? je devais mettre du beurre sur mon pain, au lieu de la margarine!), malheureux, parce que désabusés d'un mode de vie devenu banal, prévisible et donc fatal (ce sont les  symptômes existentiels- les dépendances- qui parle d'eux-mêmes.)J'avais donc recours à une série d'exutoire pour pallier mon manque de vrai et d'essentiel.

Jusqu'au jour ou je fis une visite qui changea ma vie;

Je me rappelle le jour ou j'ai visité l'abbaye de St-Benoît du lac. Un impression de déjà-vu m'envahissa dès mon arrivé sur les lieux..Bercé par un silence absolu, enveloppé par un amour fraternel sans conditions, je me sentais porté par cet endroit défiant les lois du temps et du conditionnement...humain. Étais-je promu à devenir un moine? Dans la contemplation et la réflexion du moment,  Moi, girouette depuis toujours, résolu à voyager et ne jamais m'arrêter?Ce moment fût sans doute l'initiateur d'une série d'événement mystique qui m'amène à ce jour.

Selon moi et bien que la vie en communauté existe depuis toujours, elle c'est littéralement effriter pour faire place au culte de l'individualisme. Porté par des modes de vies toujours plus sédentaires et oh! combien...solitaires. .PLUS, PLUS, PLUS DE MATÉRIEL POUR MOINS, MOINS, MOINS DE SPIRITUALITÉ!!Ainsi vas le progrès, depuis l'ascension fulgurante des sociétés «dîtes» modernes, l'essence de la vie communautaire, tends à disparaître.

Autrefois le lien solidaire entre les peuples de même culture à travers le monde arts, des religions et depuis peu des activités sportives (la saga du retour des bleus à Qc, en est une preuve flagrante!). La devise du Tous réunis pour une même cause semble avoir préalablement remplacé par un me, myself and I catégorique. Les faits et l'effet- domino de l'individualisme parle d'eux-même, je ne fais que relater!


Afin de mieux vous situer dans cette réflexion, je vous propose la vison de Jean Vanier (fondateur des communautés pour handicapés l'arche)sur les communauté, leurs origines et leurs raisons d'être; L'essence de son livre;  communauté lieu de pardon et de fête, ce résume à ceci; Servir au lieu de ce servir. (Pour guérir et détruire le nain de l'indifférence qui cause des dégâts plus atroces que n'importe lequel Tsunami!!)





vendredi 11 mars 2011

Soi le chemin en créant celui qui te convient

Ce petit bout de phrase m’a harcelé tout au long de mon voyage à vélo. C’est maintenant que j’en comprends la signification. Dans la vie tu as deux choix; être l’artisan de ton bonheur ou de ton malheur. Chaque gestes, paroles que tu engage te révèle à chaque instant. Depuis mon retour, je suis tiraillé avec cette dualité constante; Reprendre la route ou rester? Choisir d’être une victime ou créateur de ma vie? Les règles n’ont pourtant pas changé depuis.  Je m'empreint donc de l’évidence de cette réflexion pour mieux extirper le vieux malaise qui attends tout voyageur en herbe;  la nostalgie. Surtout pour éviter de me faire emporter par le vague à l'âme de l’indécision!
Les montagnes russe de l’existence humaine me donne parfois le haut le cœur. Imprévisible certes, mais aussi long qu’incertain par moment. Une chose est certaine, je fais face à une série d'attente depuis ce retour. Un must pour que l'ennuie puisse ce frayer un chemin. Car qui dit attente dit également ennui. Alors aussi-bien vous exprimer ma vision de l'ennui sur nos modes de vie..Moderne, mais oh! Combien médiocre et vide de banalité. L’ennui, ce tueur silencieux que je qualifierai de virus contagieux, se propage à une vitesse vertigineuse dans notre monde moderne. L'ennuie ce fait ami avec les attentes causé par l'envie, et vice-versa. Attention! Il est peut-être plus près que vous ne le croyez! Puisque le besoin de remplir, de vider, de bâtir et de détruire semble être son petit rituel de chaque instant. Une sorte de routine éternelle de l'existence humaine. Ce vas-et-viens est la somme de cette expérience appelé la vie. La sécurité physique et même émotionnel, qui en découle, n'est ainsi que pure illusion. Un mirage qui attrape bon nombre d’entre-nous. Un piège à rat très efficace!
Puisque la vie, à son expression la plus simple est un monde en devenir;
 L’expression véhiculé par les émotions, déferle sur cette toile et enchaîne une série de monde infini. L’artisan du bonheur ce réjouis de sa participation à travers un pareil chef-d’œuvre et ce régal même de ses erreurs. Tandis que l’artisan du malheur subit les traumatismes, les failles et le vide créer par les mêmes émotions et contemple le syndrome de sa propre toile blanche! Aspiré à une vie de… désespéré!