lundi 31 janvier 2011

La vulnérabilité; École suprême de l’humilité

Inspiré par le phénomène des sports extrêmes, et le festival du film de montagne de Banff (avis aux amateurs de sensations fortes, prochain r-v, février 2012) mon billet portera sur la peur. Rien de moins. À peine sortie de la salle, plusieurs  questions me contaminait déjà le cerveau; Puisque cette émotion véhicule plusieurs motifs propre au surpassement de l'homme. qu'est-ce qui pousse un être humain à mettre sa vie en péril? Sans doute le besoin de transcendre une partie de lui-même? Est-ce une simple folie ou une exercice de méditation active favorisant un véritable éveil spirituel?



Les adeptes du dogme que représente les sensations fortes, ceux que j'ai rencontrés sur la route, vous répondrons qu'il s'agit d'un désir de surpassement. Une manière toute naturelle , dépouillé de superficialité de ce sentir. Une occasion de taire le fléau des préoccupation mental, siège de tous les désordres émotionnel et de ce connecter avec une force supérieur; c-elle du silence inculqué par le moment présent. (pour avoir déjà marché sur un fil de fer,escaladé des montagnes à nue, l'expérience parle d'elle-même. La sensation de mourir est tellement grande, que le silence viens sans effort!) Car qui dit sensation fortes évoque également un r-v avec la mort.

Cet élément déclencheur donne ainsi la surdose nécessaire pour transcendre le malaise existensielle (le vide)et le combler par une sensation d'exister dans sa propre vulnérabilité. Ce soumettre aux lois naturelles des cause et effets, de la loi du volume, être aspiré par le vide pour mieux le remplir et ainsi, évacuer ce désir futile d'être en communion avec l'espace qui nous entourent. Puisqu’il s’agit de la première chose qui semble définir la relation entre le voyageur et son environnement. Ce qui créer un contact réel entre celui-ci et l’autre, c’est la peur. C-elle qui favorise un respect mutuel. Transcendre cette peur devient un chemin, un objectif, un mode de vie pour découvrir une partie de soi.

Bon nombre d'adepte de sport-extrême ont débuté une activité extrême qui les terrorisait afin de taire une partie d'eux-mêmes. Cette partie dévoré par le doute et la crainte de l'inconnu. Le simple fait d'avoir oser confronter ce danger, leurs donne aujourd'hui la sensation d'exister et de pouvoir transcendre tout événements dans leurs vies de tous les jours. À première vue, escalader la même paroi, des jours durant ou naviguer sur des eau troubles en kayak révèle pour le non-connaisseur un côté obsessif, voir même inutile. Or, l'adepte de ce type de discipline voit en ses accomplissements, le salut recherché. Une façon saine de communiquer avec le moment présent sans artifice et sans personne interposée. Bref, un buzz naturel pour mieux ce sentir et mettre en pratique le moment présent! Jusqu'à preuve du contraire...

vendredi 21 janvier 2011

Testament d'un Quidam sans âme

Quidam; homme, particulier, semblable, autrui, prochain, mortel, bonhomme, monsieur, citoyen, personne, créature, être, humain, individu.

* Homme dont on ignore le nom.



TOI. Oui toi qui fût une partie de mon destin,
Que je côtoyais à tous les jours, sur le même chemin,
Je mourrais d'envies de te rencontrer,
Il est trop tard, depuis l'on m'a incinéré,

Pour ce simple moment, j'aimerais être ressuscité,
Pour te connaître, TOI, dans tes secrets, dans ton intimité,

Un seul conseil pour éviter cette souffrance atrophié,
De grâce, n'attends-pas que la mèche soit écourté,
Pour dire BONJOUR! au prochain "quidam" que tu pourras rencontrer,

C'est ainsi que le plus grand trésor te sera révélé,
Par ton sourire, par ta grande générosité,
Celui d'être, sans compter, ce qui deviendras ton bonheur le plus entier,

Ceci afin de toujours nous  rappeler l'essentiel,
Avant d'en avoir terminé avec la vie, d'être prêt à rejoindre le ciel,
Que même si nous revêtons l'excuse du  trop pressé, jusqu'à en oublié,
Le prochain "Quidam" rencontré, peux devenir notre meilleur ami ou notre ennemi juré,

Petit conseil improvisé de mon coeur desséché,
Par la froideur de mon regard hypnotisé,
Par ce besoin de tout posséder et en retour, ne rien donner...

...Jusqu'à en mourir...par l'acte du suicidé...







Sur la véritable pauvreté intérieure

Je ne citerai d’aucune façon, la pauvreté des pays sous-développés. Pauvreté que nous, membre des peuples civilisés, cultivés, industrialisés, dominons à travers nos besoins pressant de surconsommation. C’est pourquoi, je signe et persiste à croire que la pauvreté, dans un monde de richesse matérielle  absolu, demande un véritable effort intellectuel.

Puisque le croire c’est le pouvoir

Il suffit de répéter inlassablement le même discours intérieur du manque pour que celui-ci ce manifeste progressivement. À l’encontre de notre discours de victimisation, l’inconscient nourris l’intension et lui donne vie dans le monde manifeste. L’effet inverse pauvreté-richesse est donc la suite logique de ses désirs inconscients. La peur et ses acolytes; le doute, le manque.. Devient donc un maître en soi pour nous dirigé vers le but escompté.

Le plus fascinant, c’est que le chemin opposé apporte l’effet contraire.  Tel un virus qui ce contracte de par une anémie de pensée saine. (Alimenté par le doute, la confusion, l’illusion de la séparation) elle ce propage de manière insidieuse jusqu’à sa pleine mutation ou matérialisation.

Pour avoir vécu une époque d’itinérance et goûté les abysses de la pauvreté intérieure, et donc extérieur, j’ai réalisé le plein potentiel de l’esprit et son mode de fonctionnement. En qualité d’observateur, je réponds qu’il va de soi de prendre conscience des pensées qui nous encombrent l’esprit afin de mieux identifier ses failles pour mieux mobiliser ses forces.

L’illusion de la pauvreté extérieure

À mon humble avis, la pauvreté extérieure, observé dans nos pays industrialisé, est encore une fois, le reflet d’une pauvreté beaucoup plus grande; celle d’une foi absente.  À l’inverse, ceux issus de véritable milieu pauvre, en pays sous-développés, démuni de ressources matérielles, mais aidé de leur foi, puise à même leurs richesses intérieures la force pour faire face à cette causalité et s’ajuster en conséquence.

L’empathie, l’humilité, l’ouverture d’esprit, la gratitude mais surtout la solidarité devient donc un réflexe du cœur pour s’ouvrir à une autre sorte d’abondance illimité. Sinon, comment croyez-vous que bon nombre de sans-abris réussisse à ce sortir de cette impasse, un jour ou l’autre? Ce fût mon salut pour dépasser ce stade « écono-spirituel »et ce l’est encore dans tous les domaines de ma vie.

Croire sans voir

C’est pourquoi, je crois que la pauvreté extérieure dans les pays industrialisé est la conséquence d’une pauvreté beaucoup plus grande que celle, à priori matérielle. La foi perdue entraîne des conséquences dévastatrices sur celui porteur de ce fardeau. La seul solution; croire sans voir. Se tourner vers la lumière, vers la source divine d’où jaillit la force et les idées. Se tourner vers un monde de possibilité, illimité et incandescent.

À l’inverse, le monde limité des apparences devenu trompeur par la force des choses, ne fera que décevoir et décroître le véritable potentiel humain, apte à rallumer la flamme intérieure de chacun.


mercredi 19 janvier 2011

Ôde au déshumanisateur du 2@ième siècle


Celui que nous surnommons le meilleur ami de l'homme ( il a sans doute remplacer le chien depuis son arrivée- Rantanplan ne fais qu'en démordre depuis ce jour fatidique!) Celui qui sournoisement nous as tendus le piège de la facilité.

Néanmoins, sans lui nous ne serions capable de communiquer au quatre coin du globe, encore moins trouver un information à la vitesse éclaire. Le hic, il nous empêche de nous redéfinir naturellement. Le propre de l'homme pour sa survie.

En tant que fidèle utilisateur de la toile, je dédie donc ce cantique des cantiques, l'ôde des ôdes au déshumanisateur du 2@ siècle;

À toi, instrument de torture du 2@ième siècle,
Qui comble toutes mes envies, qui deviens ma cachette existentielle,
Toi qui depuis à remplacé mon cerveau, me rendant plus nono et moins naturelle,
Car réfléchir n'est soudainement plus nécessaire, tu es devenus la solution à tous mes maux,
Tout comme tes fidèles admirateurs, je m'en voudrais de te critiquer,
La vie tu me simplifie, avec toi je peux même faire du blé $$$$,
Le hic, dans ta toile, je me suis fait prisonnier,
Comme cette horde de fidèle au 4 coin du globe, tous hypnotisé,
Par l'oasis de tes faux-plaisir, toujours plus à consommer...viva la virtualité!




Cadeau empoisonné? Exode de mes vices cachés?
Du bout des doigts, le monde je peux visiter et même réinventer,
La fin du monde ou autre problème de société,
Pas grave , car tout cela n'est que virtualité,
N'empêche depuis ton arrivée, le vrai dehors j'ai quasi oublié,
Un dernier email, ou même un aute gadget à télécharger,
Toutes mes cases horaires, du travail, au loisir, même au repos, tu as violé,
Pour faire ton terrain, à l'intérieur du miens. Depuis, je me sens bariolée et étouffé,

Qui l'eus crûe, qu'à partir d'une simple toile, la vie tu allais rendre banale,
La vie était pourtant annoncé pour être remplis de gaieté,

Donc s.v.p, cette vie sacré, pourrais-tu me la redonner....
Ah! et si tu n'est pas convaincu, demande aux autres utilisateurs...il pourrait t'en écrire un papier

Petit poème exorcisant pour démystifier le trouble-fête (après une magnifique rando à l'extérieure!)







mardi 18 janvier 2011

Avant de se faire aspirer par son inspiration...


L'esprit en mode turbulence, je vous offre ce petit poème...inspiré!



Elle arrive de partout et de nulle-part,
L’envie d’inspiration peux vous prendre à tout instant sans votre accord,

Ce vas-vite causé par un esprit trop agité,
San doute une manière d’évacuer la vacuité du cerveau avant de déborder!
Alors toujours, soyez prêt, toujours au boulot,
Elle arrive soudainement, sans avertissement,
Ou elle nous boude pour un certain moment,
Mais toujours, elle nous surpasse inlassablement,
Maîtresse de la folie, elle s’acharne sur n’importe qu’elle idéologie,
En autant qu’elle puisse assouvir sa fantaisie, réinventer le monde selon ses envies,
Alors allez-y, faite lui plaisir, ouvrez votre esprit, faite de la place pour son génie,
Toujours elle vous surprendra par sa poésie sans répit,

Car l’inspiration est votre plus précieux alibi,
Pour donner vie à vos fantasmes endormis
Par le conte, la poésie, ou même la philosophie
Mais toujours pour défense, il faut se détendre,
Car fatigué d’être condamné par sa voie chantante,
Vous devez trouver un moment de silence, avant d’appuyer sur la détente!

dimanche 16 janvier 2011

Le sentiment d'appartenance- La voie vers une autonomie interdépendante

Je me suis longuement penché sur une question, à mon avis, des plus fondamentale; Sommes-nous vraiment indépendant, et si oui comment l'être sans nuire à l'autre?

Préférant s'enfoncer dans un contexte individualiste de dualité constante, la réponse semble expliquer le désarroi et les nombreux malaises de notre monde moderne. . Pour ma part, les équations fournis par mes récents voyages (intérieurs et extérieurs)  donne le ton à ce désir ardent de solidarité. Il va de soi, que la rencontre de l'autre symbolise un retour à la source. C-elle d'où jaillis respect, acception, humilité, honnêteté et disponibilité de cœur autant que d'esprit. De cette manière, servir n'est donc pas une façon déguisé de SE servir mais plutôt d'expérimenter la partie la plus divine qui nous unient tous et chacun, sans doute la compassion.

Croyez-moi, ce soudain discours est loin de mes idéaux d'antan. Réussir et divertir semblait, pendant longtemps, mon seul salut véritable.

L'évidence frappe lorsque vous renoncer à vos intérêt sous peine de périr, mentalement et physiquement. Ce fût mon école de vie pendant nombres d'années. L'école de la souffrance transmise à travers une multitude de dépendance physique et surtout affective, semblait, pendant nombres d'années, la seul façon "logique" de comprendre mon fonctionnement destructif pour assouvir mes besoins divers.  Depuis je me réjouis des enseignements offert par les souffrances que JE m'occasionne pour mieux comprendre, et tâche de me soumettre à ses enseignements en tout temps; Servir pour réussir au lieu de subir pour mieux souffrir!

Je suis donc un fervent de la solidarité, lien sacré du renouveau, une extension humaine vers l'autre. À priori, l'autre est un parfait inconnu, jusqu'à ce rapprocher suffisamment pour reconnaître une partie de sa propre personne!!

Mon prochain blog portera sur Jean Vanier, le fondateur de l'Arche. Une communauté unique dédié au handicapé mentaux et physique. Un exemple vivant de la force de la communauté, mais aussi de ses revers et réalité de tous les jours. Car, qui dit communauté dit acceptation de l'autre dans ses forces et faiblesses. Difficile à avaler pour un aspirant du me, myself and I, je suppose!


dimanche 9 janvier 2011

zzzzzzzzzzzz

Victime de l'escroquerie de la surconsommation? Pour savoir si nous nous faisons berner, encore est-il qu'il faut sortir de son état d'"I"-bernation....sinon...zzzzzzzz
 
 

Mon arme, ma larme

 
 
Mon arme, ma larme
S'"é-crit", se crie avec une plume,
Mais frappe comme un enclume,
Pas pour blesser,
Pas pour déranger,
...Juste pour dire ce qui me plaît,
Au lieu de vivre en retrait,
Prendre ma place,
Bouger dans ma carcasse,
Mes mots, c'est l'excuse,
Pour soigner no't bobo,
D'être "pogné"
dans l'excuse de nos p'tits monde isolés....
Et toi, ton arme, ta larme
Tu l'écris, la crie comment?

Inspiration du moment

mardi 4 janvier 2011

Ensemble....

Plus je m'investis dans mon retour au Québec, plus je constate que ma véritable famille spirituelle ce répand, un peu partout dans le monde. L'accueil, l'enthousiasme, la générosité de cœur et d'esprit est digne de ce qu'une famille peux apporter. En cela, Depuis que je me suis abreuver de ce délicieux breuvage que représente la solidarité, je caresse encore plus le désir de partager ce nectar divin. Il me semble que cette valeur est la plus précieuse; le sentiment d'être apprécier au yeux de quelqu'un, lui offrir une partie de soi, de sa culture. Cette façon de vivre me construit à tous les jours et me nourrit encore plus que tout repas gastronomique! Un exemple à suivre. Je m'en inspire beaucoup.


ENSEMBLE; De par notre ouverture à l'autre, nos sourires et notre chaleur humaine nous pourront faire fondre les plus gros glaciers de l'ignorance et de l'individualisme frigorifiant!!! La fonte des glaciers s'approchent!!! Sinon..pingouin un jour, pingouin toujours...

lundi 3 janvier 2011

Pensée du moment- Thinking outloud

Mon cerveau balbutie parfois, même souvent, en langue seconde. En voici donc un extrait fragmenter sur la notion de sauveur;  
I was trying to woke up others, until I realize I was the only one asleep!! Meaning, life can be a dead end if you try to solve others dilemma…A no way out to a never ending story!! ( J'ai essayé de réveillé les autres, jusqu'à ce que je me rends compte que j'étais le seul à dormir! Dans le sens que la vie peut être une impasse si vous essayez de résoudre le dilemme d'autres ... Le sens unique d' une histoire sans fin! )

Dans cette même ligne de pensée et après mûres réflexions, je réalise que nous, les blancs,par notre obsession du plus, toujours plus, ( sous l'anonymat de la peur du vide!) avons créer le gouffre du non-retour.

Une société  emballé par des petits moments de "sous-vide" baignant dans l'illusion de la séparation, et soumise aux règles du temps psychologique ne peux répondre à ce malaise que par la maladie mentale et/ou autres formes de dépendances . À mon humble avis, seul un retour véritables au sacré et aux "vrais valeurs humaines" nous permettra de rééquilibrer le tout. Sinon, de dire, toutes les missions humanitaires, les grands projets ne seront que poudre aux yeux. Encore une fois, mon âme "nomadique" répond à sa façon!