samedi 9 octobre 2010

À consommer avec modération


23 septembre 2010
Sarlat-Périgueux-Brantôme 100km
À consommer avec modération
Le GPS;
 « Pure merveille quand il fonctionne,
    Pure merde  quand il déconne! »…
Parole de cyclo-nomade propulsé électroniquement

Les magnifiques sites préhistoriques observé sur les chemins de la Dordogne m’ont inspiré les quelques lignes portant sur la soi-disante évolution des modes de communication actuel
Retour en arrière avant l’avénement des joujous de l’électronique

À consommer avec modération
L’apparition des gadgets électronique, tel le GPS,  depuis peu le notebook, ajoute un luxe certain au voyageur en herbe. Hélas, ils enlèvent la part de risque, de confrontation  et discernement propre au voyage.  Or, il ajoute un élément essentiel de communication, de repère et de précision. La même situation s’applique au niveau des rapports humains. Avant, il fallait défier ses peurs et ses gênes pour demander à l’autre un simple service. Aujourd’hui, avec  l’avènement de site d’hospitalité sur intenet dédié aux voyageurs, il est possible de le faire les doigts dans le nez! Sans tracas aucun, sauf celui de faire les recherches nécessaire. Un véritable « fast-food »ambulant. Un mal pour un bien puisque trop facile, favorisant ainsi la paresse absolu et la dépendance futile à internet. Ainsi fait, ainsi consommé le consommateur-voyageur évite l’ultime récompense du voyage; l’inconnu et la surprise des circonstances. Ce type de contrôle favorise un voyageur désintéressé de l’autre, parce que peux concerner, imbu de ses besoins personnels. L’individualisme à son paroxysme!
Malgré tout, les réseaux hospitaliers sont un « must » pour bien découvrir une culture et partager des moments uniques et conviviaux, le gagne-pain quotidien du nomade. Même chose pour les GPS qui évite beaucoup de désarroi. Donc, oui à l’électronique, aux réseaux hospitaliers, mais gaffe à l’accoutumance!
À consommer avec modération, c’est une question de « GBS » après tout!

Luzech- Sarlat-Canéda, 115 km

Luzech- Sarlat-Canéda,  115 km
Chronique du monde vu de mon vélo,
Inspiré de mon passage dans la magnifique cité médiévalo-touristique de Sarlat;

Depuis l’avènement d’internet, nous somme entré de plein fouet dans l’air des globe-trotters express, moyennant quelques milliers de dollars, vous pouvez faire le tour du globe en moins de 3 mois! Ce qui signifie une moyenne approximative de 5 pays visité par semaines, et autant de continent par mois. Idem pour le tourisme spatial. De quoi être étourdis et déboussolé au retour!
Jules Vernes ce retournerait dans sa tombe de savoir pareil possibilité!
Et dire que pendant ce temps, je gravite autour des même pays depuis 2 ans! Soupir
Je crois, pour avoir vécu les 2 options, que le voyage ce déguste une bouchée à la fois. Visiter 30 pays en 3 mois, et explorer autant de culture, d’expression, de tradition, apporte l’effet contraire. Les conséquences sont identiques lorsqu’on ce gave dans un buffet à volonté, sans limite. Boulimique s’abstenir.
Somme toute, il est fort alléchant d’imaginer une tournée du globe sans effort aucun. Le confort absolu, sans soucis, sans responsabilité, sans…réalité!  Un mode de télé-portation de votre salon à travers toutes les nations du monde. Or, le danger, c’est de manquer le cadeau que  procure le voyage à ceux susceptible dans découvrir les vertus.
Pour avoir déjà bossé dans des centres de villégiature, sur terre et sur mer, je peu vous témoigner de cette vérité. Les conditions de l’offre et de la demande, perpétuellement soumis aux exigences incalculable du consommateur sont  vite résolu pour combler le moindre de ses caprices. Ce qui , pour conséquent, favorise une demande toujours plus ingrate porté vers la loi du moindre effort. Qui peut-on blâmer après tout?
 

VIVEMENT UN RETOUR À UNE PHILOSOPHIE ACTIVE...ET REACTIVE!

Puisque ce blog se consacre essentiellement au partage d'idées philosophiques pratico-pratique, active et réactive, quoi de mieux qu'un biais sur les bienfaits de l'humour. Tout cela, bien sûre, à partir de mon périple actuel sur les routes de l'Europe. Le vélo, ce transporteur d’idée devient ainsi une source intarissable d'inspiration et d'histoire anodines! Il favorise une méditation active, un éveil des sens. Je consacrerai donc ce blog à un travail de réflexion, de remise en question sur la vie dans son ensemble. Depuis le début de mon périple, je constate l’influence de la culture, de la religion sur nos conditionnements respectifs. À tout égard et malgré une manque d’intérêt à repenser la vie, la philosophie nous offres la possibilité de réapprendre à vivre, ceci afin de mieux ce comprendre dans sa relation avec l’autre. Une fois maîtrisé, la philosophie devient une clé passe-partout qui peut instantanément ouvrir la serrure de nos prisons intérieures. C’est l’antidote pat excellence pour revoir le monde dans son ensemble et dédramatiser des situations que nous jugeons jusqu’alors inchangeable. En ce sens, l’humour est la potion magique pour nous donner l’énergie et l’espoir pour ce déconditionné de nos mentalités désuets et très limités.

Pour la philosophie orientale du Zen, l’humour est la voie de la liberté. Il secoue insolemment l’arbre à doctrines, et le dépouille de tout son superflu ! (extrait du livre sur l’humour zen

C’est pourquoi,

L’humour est une autre façon d’envisager l’existence, d’interpréter le monde. Il relativise, allège, éveille. C’est la posologie naturelle contre l’intellectualisme, le verbalisme. Son remède c’est l’expérience directe, souvent oublié par la complexité des grandes théories non-pratique.

L’humour Zen, à toutes les époques, face aux religions organisées, aux cultures les plus diverses, donne un formidable coup de pied au derrière. Il invite au-delà le dogmatisme à la simplicité de l’amour sans limites, à l’infini patience, à l’accueil de tous et de tout. Il entrouvre la porte sans porte de l’éveil.