vendredi 21 janvier 2011

Sur la véritable pauvreté intérieure

Je ne citerai d’aucune façon, la pauvreté des pays sous-développés. Pauvreté que nous, membre des peuples civilisés, cultivés, industrialisés, dominons à travers nos besoins pressant de surconsommation. C’est pourquoi, je signe et persiste à croire que la pauvreté, dans un monde de richesse matérielle  absolu, demande un véritable effort intellectuel.

Puisque le croire c’est le pouvoir

Il suffit de répéter inlassablement le même discours intérieur du manque pour que celui-ci ce manifeste progressivement. À l’encontre de notre discours de victimisation, l’inconscient nourris l’intension et lui donne vie dans le monde manifeste. L’effet inverse pauvreté-richesse est donc la suite logique de ses désirs inconscients. La peur et ses acolytes; le doute, le manque.. Devient donc un maître en soi pour nous dirigé vers le but escompté.

Le plus fascinant, c’est que le chemin opposé apporte l’effet contraire.  Tel un virus qui ce contracte de par une anémie de pensée saine. (Alimenté par le doute, la confusion, l’illusion de la séparation) elle ce propage de manière insidieuse jusqu’à sa pleine mutation ou matérialisation.

Pour avoir vécu une époque d’itinérance et goûté les abysses de la pauvreté intérieure, et donc extérieur, j’ai réalisé le plein potentiel de l’esprit et son mode de fonctionnement. En qualité d’observateur, je réponds qu’il va de soi de prendre conscience des pensées qui nous encombrent l’esprit afin de mieux identifier ses failles pour mieux mobiliser ses forces.

L’illusion de la pauvreté extérieure

À mon humble avis, la pauvreté extérieure, observé dans nos pays industrialisé, est encore une fois, le reflet d’une pauvreté beaucoup plus grande; celle d’une foi absente.  À l’inverse, ceux issus de véritable milieu pauvre, en pays sous-développés, démuni de ressources matérielles, mais aidé de leur foi, puise à même leurs richesses intérieures la force pour faire face à cette causalité et s’ajuster en conséquence.

L’empathie, l’humilité, l’ouverture d’esprit, la gratitude mais surtout la solidarité devient donc un réflexe du cœur pour s’ouvrir à une autre sorte d’abondance illimité. Sinon, comment croyez-vous que bon nombre de sans-abris réussisse à ce sortir de cette impasse, un jour ou l’autre? Ce fût mon salut pour dépasser ce stade « écono-spirituel »et ce l’est encore dans tous les domaines de ma vie.

Croire sans voir

C’est pourquoi, je crois que la pauvreté extérieure dans les pays industrialisé est la conséquence d’une pauvreté beaucoup plus grande que celle, à priori matérielle. La foi perdue entraîne des conséquences dévastatrices sur celui porteur de ce fardeau. La seul solution; croire sans voir. Se tourner vers la lumière, vers la source divine d’où jaillit la force et les idées. Se tourner vers un monde de possibilité, illimité et incandescent.

À l’inverse, le monde limité des apparences devenu trompeur par la force des choses, ne fera que décevoir et décroître le véritable potentiel humain, apte à rallumer la flamme intérieure de chacun.


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